La Plume Millavoise - Edition du mois d'Avril

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Ce mois-ci, notre terre a eu deux ans.
Ce sont ces années d'histoires que je vais tenter de vous conter, alors calez-vous dans un coin et écoutez ce récit...

Tout commença le 16 avril de l'an 1456 en ces lieux que vous connaissez tous. Une grande fête d’inauguration eût lieu, accueillant Grand Noms d’Ambassadeurs, portant les couleurs de leurs Comtés et Duchés respectifs. Mais comme dans l’histoire de tous les Comtés, sa vie fût mouvementée dès le début. Des guerres de pouvoir et de religion, parsemés de complots et de trahisons, se succédèrent sans répit.

A peine un mois après l'ouverture du Comté, celui-ci frôla l'incident diplomatique. Cela incita les habitants à mieux structurer, à mieux organiser. C'est ainsi, le 16 mai 1456, que quelques institutions tel que l'armée se mirent en place. L’ordre était installé et nous avions tout à notre disposition pour faire face à un bel avenir… Bel avenir ce fût ; malgré de petites péripéties ici et là nous nous en sommes toujours bien sorti.

Vous trouverez peut-être que, parfois, il est difficile de parler du passer. Celui-ci n’étant pas toujours rose, nous préférons oublier. Mais n’oubliez pas que le Comté est comme une âme qui s’alimente sur le souffle de ses habitants. N’oubliez pas son histoire, gardez en tête ces moments de joie partagés en taverne et en halle ainsi que les temps plus tristes. Parlez-en ! Ces anciens qui en connaissant tant, n’en parlent pas, pensant que les jeunes générations n'en ont cure. Allez vers eux, demandez leur de vous raconter une anecdote. Vous verrez alors dans leurs yeux des larmes de nostalgie, parce que même si tout n'est pas toujours comme on le souhaiterait, le passé reste comme il est, et devient Histoire.

N'oubliez jamais que du passé est né votre présent.

A présent, continuons à créer l’histoire ! L'heure est à la fête ! Riez Rouergats !

Si vous voulez plus de détails sur la politique, nous pouvons vous conseiller les mémoires du Rouergue, dans une
bibliothèque tenue par le Sieur Brann.

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Depuis peu, Millau – village oh combien paisible – nous montre sa façade plus sportive. Le sport national, la soule, a repris racine dans notre petit village. Quoique, en y pensant, cette expression est un peu dépassée ; l’herbe sur le terrain faisait plus d’un mètre, les racines y étaient déjà ! En effet, il y a fort longtemps Dame Balncheneige, capitaine des Millounets, avait entrepris le même projet. Après bon nombre de succès cependant, l’équipe s’est dissoute peu à peu.

A présent c’est le Sieur Louismarie qui a déterré la hache de guerre et a fait un appel à toute la ville de se joindre à lui. La Plume Millavoise, fervent supporter de ce projet, a voulu contribuer et voudrait donc motiver les personnes à se joindre à eux !

Petite introduction donc pour savoir à quoi vous attendre. Le but étant de prendre la balle, la garder au sein de l’équipe et de la ramener de l’autre côté du terrain. Petit détail cependant, il y a une équipe en face qui va essayer de vous dissuader de cette idée. Presque tout est permis ; le poutrage et les bagarres sont donc assurés ! Bien sûr, tous les conflits seront bien vite mis de côté pour prendre une bonne choppe après le match avec ses coéquipiers. Vous l’aurez compris, pour être un bon joueur un bon maniement de la balle n’est pas suffisant. Il faut être un bon buveur également ! Après tout comment oserait-on marcher sur ce champ de bataille, si ce n’est à moitié saoul ?

A présent, plusieurs personnes font déjà partie de l’équipe. Parmi d’autres, nous trouvons l’extravagant Sire Sheogorath qui, par ses manières seules, risque déjà de faire peur à l’adversaire. La jolie Balncheneige qui fera plus de dégâts qu’on ne pourrait le croire et le Sire Eutocius qui piquera discrètement les adversaires avec ses épingles. Avec une telle équipe, la victoire est inévitable, non ?

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Comme à chaque édition, nous voici avec la nouvelle question existentielle ! Tendis que la dernière fois nous nous sommes penchés sur le sort des moutons, cette fois-ci nous avons opté pour un nouvel animal. Pourquoi la queue du cochon est-il en tire bouchon ?

Tout d’abord, je voudrais clarifier les choses, nous n’avons aucun droit de nous en plaindre, imaginez vous que tout l’animal soit en tire bouchon ; les bouchers n’en riraient pas ! Mais, ne nous attardons pas trop sur ce cas abstrait, cherchons plutôt une clarification à ceci.
Au fait, le tout n’est pas aussi compliqué qu’on le croirait. Comme nous, les hommes, chaque animal veut avoir sa signification sur notre terre. Mais, comment signifier quelque chose alors que chaque petit bout sera mangé, rien ne persistera ?

Le cochon, intelligent comme il est, pense donc déjà à son avenir. Et voilà qu’une petite caractéristique intéressante fait surface. Des expériences récentes ont montrées que lorsqu’un cochon pense, il crispe ça queue. Il crispe donc ça queue, rendant la viande dans celle-ci très dure et mauvais pour nous, à manger. Le cochon, bien qu’il ne s’en rende pas compte, a donc réussi sa mission, il aura quelque chose qui persistera sur cette terre.

La prochaine fois que vous verrez un cochon, au nom de l’humanité, informez le ! Dites lui qu’il a réussi ! Ainsi peut-être, il cessera de réfléchir et… nous pourrons à nouveau manger cette délicatesse !

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